#toutes les armes à la benne
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baheuldey · 8 months ago
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Désarmement général, 2024, stylo à bille sur papier, 29,7 x 21 cm
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christophe76460 · 3 months ago
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Le Psaume 2 aide à apaiser les inquiétudes politiques en rappelant la souveraineté de Dieu et en encourageant la prière pour les dirigeants.
Comparer le climat politique actuel à un incendie de benne à ordures serait faire insulte à n’importe quel incendie de cette nature. Nous savons tous que les choses sont folles. Notre nation est en colère. Les hommes politiques se disputent les postes de pouvoir et les influenceurs médiatiques en quête de clics injectent de la rage dans nos veines. Nombreux sont ceux qui luttent contre la peur et éprouvent un véritable sentiment de désespoir si les candidats de leurs rêves ne remportent pas la victoire dans les urnes.
L’état d’esprit n’est pas bien meilleur au sein du peuple de Dieu. Nous avons du mal à concilier notre foi en la souveraineté de Dieu avec les événements actuels : Cet événement est-il un signe de la providence de Dieu pour notre nation . . . ou un signe de son jugement ? Dieu mesure-t-il l’instabilité de toutes ces choses? S’en soucie-t-il ? Dieu va-t-il permettre que son peuple périsse et que les méchants triomphent ?
La politique est importante, il est donc bon que les chrétiens soient actifs en période électorale. Mais la politique n’est pas la réalité ultime et nous ne devrions donc pas être anxieux en période électorale. Pourtant, dans un climat médiatique si orienté vers l’hyperbole et les tactiques de peur, combattre l’anxiété politique est plus facile à dire qu’à faire.
Mon arme de prédilection a été le deuxième psaume.
Introduction au Psaume 2
Même si David a écrit le second psaume il y a 3000 ans, sa vision inspirée par l’Esprit est toujours aussi fraîche. Les nations rugissaient alors et elles le font aussi aujourd’hui (v. 1). Des dirigeants mauvais s’opposaient alors à Dieu et à Christ (vv. 2–3), il en est de même aujourd’hui (quoique vous ne lirez jamais cela dans les titres de la presse). Le Psaume 2 nous rappelle que notre candidat préféré n’inaugurera pas une société utopique et que le candidat que nous aimons le moins ne détruira pas non plus le monde tel qu’il est aujourd’hui.
Lorsque je médite sur le Psaume 2, ma perspective s’éloigne de l’agitation actuelle du monde pour voir le véritable drame éternel qui se déroule. Lorsque je vois qui règne vraiment sur l’histoire, mon inquiétude se transforme en adoration. Ce psaume me motive de trois manières spécifiques.
1. Le Psaume 2 m’incite à me réjouir dans la souveraineté de Dieu et dans sa justice.
De quelle manière Dieu répond-il aux dirigeants de ce monde qui se révoltent contre lui et contre son Christ ? Il ne se tord pas les mains de désespoir ni ne pense Que puis-je donc faire ? Le verset 4 dit sans détour : « Celui qui siège dans le ciel rit » (italiques ajoutées).
Le Psaume 2 nous rappelle que notre candidat préféré n’inaugurera pas une société utopique et que le candidat que nous aimons le moins ne détruira pas le monde tel qu’il est aujourd’hui.
Dieu rit parce qu’il a placé son Roi sur le trône de l’univers -et son règne n’est pas remis en cause pour des questions de mandats, de partis d’opposition ou de fraude électorale. Il est le Roi éternel qui a « tout pouvoir … dans le ciel et sur la terre » (Matt. 28:18). Les troubles actuels ne le surprennent pas. L’Apocalypse nous enseigne que Christ est sur son trône à travers les famines, les guerres, les pestes et les révolutions de l’histoire. Il en a été de même pour les deux premières guerres mondiales et il en sera de même si une troisième éclate. Le Christ possède les extrémités de la terre (v. 8) et mettra en pièces les nations désobéissantes avec un sceptre de fer lors du jugement (v. 9).
Cher chrétien, ne laisse pas les nations enragées ou les politiciens révoltés étouffer ta foi ; ils seront un jour la piñata de Jésus qui inaugurera son règne parfait sur la terre. Parce qu’il tient fermement le volant de l’histoire, nous pouvons espérer en lui au-delà des gros titres de la presse. Et selon ce psaume, les dirigeants politiques d’aujourd’hui le peuvent aussi.
2. Le Psaume 2 me lance le défi de prier pour la conversion des dirigeants de ce monde.
Les versets 10 à12 concluent ce psaume par un appel aux dirigeants à échapper à la colère du Fils : « Servez l’ÉTERNEL avec crainte et réjouissez-vous avec tremblement. » (trad LSG) Chaque homme politique qui fait bouillir votre sang peut échapper à la colère de Jésus en se prosternant devant lui dans une humilité pleine de crainte.
Dieu, le Juge parfait de l’univers, aurait pu supprimer cette partie du psaume : « tu les briseras comme le vase d’un potier ». Pourtant, notre Dieu est aussi miséricordieux, il veut que tous les hommes soient sauvés. Il nous appelle à prier pour le salut des « rois et de … tous ceux qui exercent l’autorité » (1 Tim. 2:1–4). Alors que bien des dirigeants de ce monde vont persister dans leur rébellion contre le Seigneur, certains prêteront attention à l’avertissement divin et chercheront refuge en Christ.
Priez-vous pour la conversion des dirigeants de ce monde comme si c’était possible ? N’oubliez que tout est possible à Dieu (Matt. 19:26). Pourquoi Dieu aurait-il placé ce commandement en 1 Timothée 2 s’il n’avait pas prévu d’en sauver certains ? Quelle chose glorieuse ce serait de voir Donald Trump, Kamala Harris, Nayib Bukele, Kim Jong-Un, Xi Jinping, et Vladimir Poutine adorer le Roi Jésus avec les saints de chaque tribu, de chaque langue et de chaque nation dans le ciel. Pensez à la différence éternelle que vous pourriez faire en priant pour les dirigeants de ce monde au lieu de vous plaindre d’eux.
Alors que la température politique monte autour de nous, que nos prières montent aussi.
3. Le Psaume 2 me pousse à me reposer en Christ, notre refuge.
Si vous êtes pris dans une violente tempête et que vous parvenez enfin à vous abriter, comment réagissez-vous ? Vous poussez un soupir de soulagement -et vous vous reposez. Il en va de même lorsque nous rendons hommage au véritable Roi de l’univers (v. 12). Lorsque nos péchés sont couverts et que nous ne craignons plus sa colère, nous nous reposons. Lorsque nous avons confiance en sa justice parfaite, nous sommes dans le repos. Lorsque nous voyons sa main souveraine sur le passé, le présent et l’avenir, nous sommes dans le repos. Ce n’est pas un repos ordinaire, c’est un repos béni (v. 12).
À partir de cette position de repos, nous pouvons nous engager dans notre monde politique avec une perspective semblable à celle de l’église primitive. Au lieu de laisser la politique et l’injustice faire dérailler leur mission, les premiers chrétiens ont été motivés par le Psaume 2 pour faire confiance à la main souveraine de Dieu et passer à l’offensive en priant pour avoir l’audace de proclamer l’Évangile du Fils de Dieu (Actes 4:23-31). Le repos béni du Christ a alimenté leur mission pour faire avancer son royaume, et il peut aussi alimenter la nôtre.
Un appel à l’adoration, pas à l’inquiétude
Chaque période électorale nous offre un choix (et pas seulement le grand choix devant l’urne). Allons-nous laisser une anxiété pécheresse s’emparer de nous ou allons-nous combattre nos craintes politiques avec la vérité de l’Évangile ? Ne laissez pas la consternation de notre époque endurcir votre cœur et vous empêcher d’entrer dans le repos de Christ (Héb. 3:7-4:15).
Allons-nous laisser une anxiété pécheresse s’emparer de nous ou allons-nous combattre nos craintes politiques avec la vérité de l’Évangile ?
Lorsque l’anxiété politique monte en vous, considérez les enjeux à travers les desseins éternels de Dieu exprimés dans le Psaume 2. Rappelez-vous qui est du bon côté de l’histoire : Jésus, le Roi oint de Dieu et tous ceux qui se réfugient en lui par la foi. Souvenez-vous que les souverains et les royaumes du passé ne vivent plus que dans les livres d’histoire, tandis que le Roi véritable et vivant étend son royaume avec une force irrésistible à travers les continents et les millénaires (Matt. 16:18). Rappelez-vous que sa grâce a sauvé un misérable comme vous et qu’elle peut sauver le pire élément de l’humanité. Au lieu de nous inquiéter, nous pouvons adorer Dieu pour la vérité et la sécurité qu’il nous offre dans sa Parole. Ces jours de détresse pourraient être notre meilleure occasion d’exalter le Roi des rois dans un monde désespérément en quête d’espoir.
Kevin Halloran
https://evangile21.thegospelcoalition.org/article/servez-vous-du-psaume-2-pour-apaiser-vos-inquietudes-politiques/
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manue-ringo · 6 months ago
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Chapitre 131 : Pourchassée
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Elle accéléra légèrement, espérant que ce n’était qu’une coïncidence. Mais la voiture accéléra également. Son cœur se mit à battre plus fort. Elle prit un virage brusque, changeant de direction, mais la voiture noire resta sur ses traces. Parker savait qu’elle devait agir rapidement. Elle tourna dans une petite rue, puis une autre, essayant de semer son poursuivant. Mais la voiture noire était toujours là, implacable. Elle décida de se diriger vers une zone plus fréquentée, espérant que la circulation dense lui donnerait une chance de s’échapper.
Mais alors qu’elle approchait d’un carrefour, deux autres voitures surgirent de nulle part, bloquant sa route. Elle était prise dans une embuscade. Parker freina brusquement, son esprit cherchant frénétiquement une solution.
Les portes des voitures s’ouvrirent et plusieurs hommes en sortirent, armés et déterminés. Parker savait qu’elle n’avait pas beaucoup de temps. Elle attrapa son téléphone et tenta de joindre rapidement Skinner, sans trop y croire. Aussi, elle s’aperçut avec horreur qu'elle n'était pas armée. La jeune femme se maudit intérieurement d'avoir pu commettre une telle erreur. Prenant une profonde inspiration, elle sortit de la voiture, les mains en l’air. Les hommes s’approchèrent, leurs armes pointées sur elle.
Vous avez quelque chose qui nous appartient. Dit l’un d’eux, un sourire cruel sur les lèvres.
Parker ne répondit pas, ses yeux cherchant une échappatoire. Soudain, elle aperçut une ruelle étroite à sa droite. Sans réfléchir, elle se jeta dans la ruelle, courant aussi vite que possible.
Les hommes crièrent et se lancèrent à sa poursuite. Parker courait, son souffle court, ses muscles en feu. Elle devait les semer, trouver un endroit sûr. Elle tourna brusquement, se retrouvant face à une clôture. Sans hésiter, elle grimpa, ses mains glissant sur le métal. Elle sauta de l’autre côté, atterrissant lourdement, mais se relevant immédiatement. Les hommes étaient toujours derrière elle, mais elle avait gagné un peu de temps.
Elle se précipita dans une autre ruelle, cherchant désespérément une issue. Ses yeux balayèrent les environs, cherchant un endroit où se cacher. Elle aperçut une porte entrouverte sur le côté d’un bâtiment. Sans réfléchir, elle s’y engouffra, refermant la porte derrière elle. Parker se retrouva dans un entrepôt sombre, rempli de caisses et de machines abandonnées. La jeune femme se cacha derrière une pile de caisses, essayant de reprendre son souffle et de calmer les battements de son cœur. Les hommes entrèrent dans l’entrepôt, leurs pas résonnant sur le sol en béton. Parker retenu son souffle, espérant qu’ils ne la trouveraient pas. Elle entendit leurs voix, basses et menaçantes, alors qu’ils fouillaient l’endroit.
Elle doit être ici quelque part. Dit l’un d’eux.
Cherchez partout.
Parker savait qu’elle ne pouvait pas rester cachée longtemps. Elle devait trouver un moyen de sortir de là. Elle jeta un coup d’œil autour d’elle, cherchant une issue. Elle aperçut une fenêtre en hauteur, légèrement ouverte. C’était sa chance. Parker se glissa discrètement hors de sa cachette, se dirigeant vers la fenêtre. Elle grimpa sur une caisse, puis sur une autre, atteignant enfin la fenêtre. Elle l’ouvrit doucement, essayant de ne pas faire de bruit.
Mais alors qu’elle passait à travers la fenêtre, l’un des hommes la repéra.
Là ! Elle est là ! Cria-t-il.
Parker se précipita à travers la fenêtre, atterrissant sur le toit d’un bâtiment adjacent. Elle courut, ses pieds glissant sur les tuiles. Les hommes la suivaient, mais elle avait une avance. Elle sauta d’un toit à l’autre, son cœur battant à tout rompre. N'ayant pas d'autres issus, Parker devait les semer, trouver un endroit sûr. Elle aperçut une échelle de secours et s’y précipita, descendant rapidement. La jeune femme finit par atterrir dans une ruelle sombre, ses jambes tremblantes. Elle se cacha derrière une benne à ordures, essayant de reprendre son souffle. Les hommes passèrent devant la ruelle, ne la voyant pas. Parker attendit quelques minutes, s’assurant qu’ils étaient partis. Puis elle sortit de sa cachette, se dirigeant rapidement vers un endroit sûr. Elle devait contacter Skinner et lui dire ce qui s’était passé.
La jeune femme, encore secouée par cette embuscade, partit retrouver Skinner le lendemain après l'avoir contacté au téléphone pour lui expliquer la situation. Parker et Skinner se réunirent dans un café isolé, loin des regards indiscrets. Parker, les mains tremblantes, raconta en détail la poursuite et l’embuscade.
Skinner parut atterré de l'apprendre, il se massa nerveusement le haut du crâne, ses yeux s’élargissant de stupeur, puis déclara, d’une voix tremblante d’émotion :
Bon sang, la situation est encore pire que ce que je croyais. Je suis sincèrement navré de ce qu'il vous ai arrivé Andréa. Nous devons être plus prudents. Mais cela prouve que nous sommes sur la bonne voie.
Il soupira profondément, ses épaules s’affaissant sous le poids de l’inquiétude.
Écoutez, je ne doute pas de votre détermination à révéler au grand jour la vérité seulement, au vu de ce qu'il s'est passé, j'ai peur que… Commença-t-il, sa voix se brisant légèrement avant que Parker ne l’interrompe.
Je sais ce que vous allez dire. Je n'ai pas besoin de votre sollicitude. Ce dont j'ai besoin, c'est de votre soutien. Bien que j'ai été frappée par ce qu'il s'est passé, je ne m'arrêterais pas pour autant. Bien au contraire, cela me pousse encore plus à me battre. Il le faut. Ses yeux brillaient de détermination, malgré la fatigue visible sur son visage.
S'il vous plaît, dite quelque chose. Lui implora-t-elle, tendue par les nerfs, ses mains se crispant autour de sa tasse de café.
Skinner la regardait, touché par sa détermination. Il prit une profonde inspiration, essayant de calmer ses propres émotions.
Très bien, comptez sur moi. Faites-moi une description détaillée sur ces hommes afin que nous puissions les identifier. Contactez-moi dès que ce sera fait. Je vous indiquerais un autre lieu de rendez-vous.
Je dois vous laisser. Faite bien attention à vous Andréa. Ne vous en faite pas, on retrouvera ces pourritures. Sa voix se raffermissant alors qu’il posait une main réconfortante sur son épaule.
Parker hocha la tête, reconnaissante.
Après ces événements, la jeune femme prit le temps de faire calmement le point sur la situation. Elle avait passé le reste de la journée à rassembler ses souvenirs, espérant identifier ses ravisseurs pour les retrouver et les interroger. En début de soirée, en fouinant sur son téléphone, Parker remarqua que ses anciens coéquipiers avaient tenté de la joindre à plusieurs reprises, mais elle ne semblait pas décidée à parler à qui que ce soit pour l'instant. Épuisée, Parker s’endormit quelques minutes plus tard sur le canapé du salon, son téléphone encore dans les mains.
De leur côté, Mulder et Scully n’eurent toujours pas de nouvelles de leur amie depuis plusieurs jours. Bien qu’ils étaient habitués à ce genre de silence, une inquiétude sourde les rongeait. Mulder, en particulier, ne pouvait s’empêcher de penser que quelque chose de grave était arrivé. Par précaution, ils décidèrent de ne pas se rendre chez elle, craignant d'être suivi. Après avoir longuement discuté des risques, Mulder tenta une dernière fois de la joindre par téléphone. Par miracle, elle décrocha enfin, et le jeune homme sentit son cœur faire un bond dans sa poitrine :
Si tu savais comme je suis soulagé de t’entendre ! S’exclama-t-il, la voix tremblante d’émotion.
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onepiecereactions · 4 years ago
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Shanks and S/O during a sleepy morning, headcanons English and French
Not gonna lie, I wrote it in French and put it on google translate and corrected the mistakes I could see huhu alriiiight it’s 10 pm. 
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- Shanks is an excellent captain, always ready to help his companions no matter what. But only after 10 a.m., especially if his partner spent the night with him.
- He loves mornings. Waking up to the dance of the waves, the sun through the window, in the softest sheets of East Blue, the love of his life by his side with her perfume .... No man on earth could be awake at 6:00 am and start the day straight away under these conditions.
-The captain is very tactile, especially since he only has one arm left. He likes to touch his partner's skin, twist his fingers in her hair, cross his legs with hers, put his head into her shoulder and smell her perfume.
-This is also the way he likes to be woken up. Nothing better than feeling the weight of the person who he loves the most on his naked chest.
-He is always in a good mood in the morning and likes to start his days in a good atmosphere. He is always the first to make a little joke about his partner or Benn.
-He also likes it when the bird comes straight to his window so he canread the newspaper in his bed. He makes comments all the time, especially when it comes to Luffy or Mihawk. He loves to listen to the point of view of others, especially after having just spent a hot night with this person.
- He can therefore stay like that for hours, lying in his bed enjoying a few hours of peace in his chaotic daily life. If S/O always gets out of bed first, Benn always has to come and shout at him so that he finally accept to get up and do his job as captain. How many times has Benn has seen his captain completely naked in bed, a cutesmile on his face as he played with his wife's hair? About a hundred times.
-When S/O is here he always sleeps naked, mainly because he loves to feel and touch her, even more if he hasn’t seen her for a while. When he is sleeping alone ? Cute and childish pyjamas, perfect for an emperor. 
French 
- Shanks est un excellent capitaine, toujours prêt à aider ses compagnons, peut importe les épreuves. Mais uniquement après 10 heures du matin, surtout si sa compagne a passée la nuit avec lui. 
- Il adore les matins. Se réveiller avec le bercement des vagues, le soleil à travers le hublot, les draps les plus doux d’East Blue, l’amour de sa vie à ses côtés avec son parfum si envoutant.... Aucun homme sur terre ne pourrait se réveiller à 6h00 et commencer directement sa journée dans ces conditions. 
-Le capitaine est très tactile, surtout depuis qu’il ne lui reste qu’un bras. Il aime toucher la peau de sa compagne, entortiller ses doigts dans ses cheveux, croiser ses jambes avec les siennes, plonger sa tête dans son épaule et sentir son odeur. 
-C’est aussi de cette manière qu’il aime être réveillé. Rien de mieux que de sentir le poids de la personne qui l’aime le plus sur son torse. 
-Il est toujours de très bonne humeur le matin et aime commencer ses journées dans une bonne ambiance. Il est toujours le premier pour faire une petite blague sur sa compagne ou sur Benn. 
-Il apprécie aussi quand l’oiseau vient directement à son hublot et qu’il peut ainsi feuiller le journal dans son lit. Il fait tout le temps des commentaires, notamment lorsque cela concerne Luffy ou Mihawk. Il adore écouter le point de vue des autres, notamment lorsqu’il vient de passer une nuit torride avec cette personne. 
- Il peut donc rester ainsi pendant des heures, allongé dans son lit à profiter de quelques heures de paix dans son quotidien si mouvementé. Si sa compagne quitte toujours le lit en premier, il est tout le temps nécessaire que Benn vient l’engeuler pour qu’il daigne enfin ses lever et faire son boulot de capitaine. Combien de fois Benn a t’il vu son capitaine complètement nu dans son lit, un sourire béat aux lèvres alors qu’il jouait avec les cheveux de sa femme ? Environ une centaine de fois. 
-Quand sa compagne passe le nuit avec lui il dort systématiquement nu. Principalement car il adore sentir et toujours sa femme contre lui, surtout si cela fait longtemps qu’il n’a pas pu dormir avec elle. Si il doit dormir seul: toujours des pyjamas enfantins et colorés. C’est un empereur après tout. 
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misskittyspuffy · 5 years ago
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{Infiltré} Chapitre 3 - Première offensive
Couple : Buffy/Spike
Localisation : Post-série (post-Chosen 7x22, post-NFA, 5x22)
Résumé : Un nouvel ennemi fait son arrivée à Sunnydale. À la tête d'une organisation de vampires particulièrement puissante et bien structurée, il semble avoir des choses à régler avec la Tueuse, qui est devenue sa première cible. Afin de leur permettre de riposter, le Scooby est alors contraint d'infiltrer Spike dans leur organisation.
Lien Ao3 - Chapitre 1 - Chapitre 2
Note : cette fanfiction prend place après la fin des séries Buffy et Angel (environ un an et demi après la fin d'Angel). Spike est bien mort en se sacrifiant, et il est revenu à Wolfram & Hart dans un premier temps, avec la Angel Team, la seule différence est que Sunnydale n'a jamais été détruit, seul le lycée l'a été. Buffy & co continue donc de vivre dans la maison Summers, et Spike a fini par rejoindre sa Tueuse.
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CHAPITRE 3 - PREMIÈRE OFFENSIVE
« Pose le pied sur cette pédale… »
« Laquelle ? »
« Celle de gauche. »
« Comme ça ? »
« Exactement, Globule. »
Au volant de la voiture de sa sœur, Dawn se formait à la conduite avec Spike. Plusieurs jours, voire semaines, seraient nécessaires pour parfaire sa pratique. Pour ce premier cours, le vampire avait choisi le parking du supermarché voisin, qui était désert à cette heure de la nuit.
« Maintenant, lève la pédale, tout doucement, et la voiture va…- »
Le véhicule s’était mis légèrement en mouvement, avant de prendre un rythme saccadé et de caler.
« Oups, » dit Dawn en tournant une petite moue désolée vers le vampire blond.
« C’est pas grave, les débuts ne sont jamais simples. On reprend ! »
« Comment t’as appris à conduire d’ailleurs ? » s’interrogea Dawn, les sourcils froncés.
« Huh ? »
« Je veux dire, t’es né au dix-neuvième siècle, les voitures n’existaient pas encore. Comment ça s’est passé ? Comment t’as appris ? Surtout en étant maléfique ? »
Spike haussa une épaule. « Foncer dans le tas, il y avait que ça de vrai… En tant qu’êtres maléfiques, on s’embarrassait pas trop du Code de la route pour tout te dire, et le reste venait naturellement. »
« Je vois… »
« Mais, maléfique ou non, je suis sûr que j’ai calé aussi dans les débuts, » ajouta t-il en haussant un sourcil.
Dawn fit une petite moue. « Tu dis ça pour me rassurer ? J’ai eu moins de mal à apprendre à manier le pieu… »
« Pieuter du vampire ne demande pas autant de subtilité. On reprend ! » finit-il en se recentrant sur leur tâche.
Il avait le regard fixé sur les pédales du côté du siège conducteur.
« Euh, Spike ? »
« Hmm ? » réagit le vampire d’une voix distraite en relevant le regard vers elle.
Le regard de Dawn était dirigé vers l’extérieur ; elle avait ouvert de grands yeux ronds. Quand le blond y prêta attention à son tour, il réalisa que des ombres noires les entouraient. En analysant la situation d’un peu plus près, Spike réalisa qu’il s’agissait de vampires.
« Ok, ça sent pas bon… »
« Qu’est-ce qu’on fait ? » demanda Dawn légèrement paniquée, tout en ayant le réflexe de verrouiller les portes de la voiture.
« Ils sont trop nombreux, on n’y arrivera pas à nous deux, on n’a pas ce qu’il faut. Fonce. »
« Foncer ? Mais comment ? »
Le vampire blond activa la boîte automatique.
« La pédale de droite. Appuie à fond dessus ! »
La jeune Summers s’exécuta et la voiture percuta de plein fouet trois des vampires qui se trouvaient devant le capot. Dawn tourna le volant en direction de la route, qui était heureusement déserte. Le groupe de vampires tenta de se lancer à leur poursuite, mais fut contraint de renoncer face à la vitesse avec laquelle le véhicule s’éloignait.
***
Buffy avait eu une longue journée. Être conseillère d’orientation au lycée de Sunnydale avait parfois des aspects plus éreintants que la chasse aux démons et aux vampires. C’est donc avec un plaisir non dissimulé qu’elle avait finalement quitté son bureau, à une heure relativement tardive.
Elle éteignit la lampe de son bureau, ayant fini de compléter son dernier rapport, qu’elle venait de ranger dans un tiroir. Elle rassembla ses affaires et prit la direction de la porte, se retrouvant à parcourir les couloirs du nouveau lycée d’infortune. Suite à la destruction de la Bouche de l’Enfer, l’ancien établissement avait été englouti dans l’immense gouffre qui avait été causé par le médaillon et le sacrifice de Spike. Avec le retour progressif de la population une fois l’Apocalypse surmontée, la nouvelle Maire de Sunnydale —Cynthia Clarison— avait fait le choix de convertir un ancien hôpital en lycée, afin de pourvoir à l’éducation des centaines d’élèves de la ville. Ce n’était pas le grand luxe, mais cela faisait l’affaire le temps des travaux.
Sur le chemin de la maison Summers, la jeune femme se figura le plaisir qu’elle prendrait à s’envelopper dans une couverture, une tasse de thé fumant à la main, à regarder un bon film, blottie contre Spike. Mais lorsqu’elle passa le pas de la porte de la maison, elle découvrit son vampire et sa sœur dans le salon, en train de préparer des armes. Un soupir s’échappa immédiatement de ses lèvres. Elle savait qu’elle pouvait dire adieu à ses projets.
« Spike ? » interrogea t-elle en retirant son sac en bandoulière.
« Hey. »
Il se dirigea vers elle et déposa un rapide baiser contre ses lèvres.
« On a un petit commando de vampires qui s’est apparemment formé en ville, » expliqua t-il.
« On n’a pas pu s’occuper d’eux, » poursuivit Dawn. « Ils étaient trop nombreux. »
« On n’avait pas suffisamment d’armes et je ne voulais pas risquer de me laisser déborder et de laisser ta sœur en difficulté, » reprit Spike. « Je voulais qu’on passe te chercher au lycée, mais je me suis figuré que tu serais déjà partie. J’ai préféré qu’on fonce ici. J’ai cru qu’ils se lanceraient à notre poursuite, mais apparemment non… »
« T’as bien fait, » dit-elle en caressant doucement son bras.
Il lui tendit un pieu. « Prête au combat, amour ? »
Buffy hocha la tête. « Laissez-moi deux minutes, le temps de me changer. »
***
Une quinzaine de minutes plus tard, à bord de la voiture de Buffy, ils écumaient la ville à la recherche du groupe de vampires. Sur le chemin, ils étaient passés récupérer Alex, qui s’était également armé en conséquence. Mieux valait être le plus nombreux possible pour faire face à la situation.
« Je crois qu’il va falloir qu’on se sépare… » finit par dire la Tueuse.
« C’est pas comme ça que commencent tous les films d’horreur ? » fit remarquer Dawn d’une voix amusée.
Buffy se tourna vers sa sœur, qui était installée sur la banquette arrière.
« Ah ah, » dit-elle sans y mettre le ton, en lui jetant un faux regard noir.
Le vampire blond appuya la suggestion. « Je pense que t’as raison, il faut qu’on couvre la plus grande zone possible et on est un nombre plutôt limité… »
« Spike et Dawn, vous prenez l’Est de la ville, » lança Buffy. « Alex et moi, on s’occupe de l’Ouest, on va notamment aller faire un tour au Bronze. Les premiers qui les trouvent appellent les autres. Pas d’actes héroïques ! S’ils sont en surnombre, on attend que les autres arrivent. »
Alors qu’Alex et Dawn sortaient de la voiture, les portières claquant derrière eux, Buffy se pencha vers son vampire qui était installé derrière le volant, le regard inquiet.
« Spike… »
« Je sais, » l’interrompit-il, « je veillerai sur elle comme si elle était la prunelle de mes yeux, tu le sais bien, » dit-il en jetant un rapide regard en direction de Dawn qui se trouvait à l’extérieur de la voiture.
Buffy eut un léger sourire. « Ça fait toujours du bien de l’entendre. » Elle approcha rapidement ses lèvres des siennes et y déposa un baiser appuyé. « Sois prudent. »
« Toujours, amour. »
La blonde descendit de la voiture à son tour et sa sœur prit sa place sur le siège passager.
***
Buffy et Alex avaient entamé leurs recherches par les alentours du Bronze. Lors des soirées (notamment d’été) il s’agissait du quartier de la ville le plus fréquenté —mais là où se trouvaient également les proies les plus faciles, en raison de la concentration en grand nombre de personnes en un même lieu. Cependant, à proximité du Night Club, ils furent étonnés par une curieuse absence d’activité.
« C’est un peu trop calme, non ? » demanda le jeune homme consterné.
« Hum, hum, » approuva la Tueuse, sur ses gardes.
Elle jetait des regards méfiants autour d’eux, aux aguets.
« Le Bronze est peut-être fermé ce soir ? »
La Tueuse secoua négativement la tête. « Je ne pense pas, j’ai entendu des élèves parler de s’y rendre aujourd’hui… »
« Mon instinct me dit que c’est louche. »
« Et mon instinct me dit que ton instinct n’a sûrement pas tort, » souligna Buffy.
« On passe par la porte arrière ? » suggéra le jeune homme,
La Tueuse lui indiqua son approbation d’un mouvement de tête et ils contournèrent le Bronze jusqu’à se trouver devant la porte qui jouxtait les bennes à ordures. Prudente, la jeune femme tenta d’ouvrir doucement la porte, et —constatant qu’elle lui résistait— tira finalement dessus d’une main ferme.
« Pratique la force de Tueuse, » marmonna le jeune homme.
Ils pénétrèrent prudemment sur les lieux, qui demeuraient étrangement silencieux. Aucune musique, aucuns échanges. Une seule voix masculine, le ton grave, s’élevait et leur parvenait en un son étouffé depuis leur position. Quand ils approchèrent un peu plus le centre de la piste de danse, ils purent voir une entière armada de vampires qui retenaient en otages l’ensemble des occupants du Bronze, au moins une centaine de personnes. Une quinzaine d’entre elles étaient plus particulièrement tenues à la gorge par les assaillants.
L’un des vampires semblait se présenter comme leur leader. Sa carrure était particulièrement impressionnante, un vrai bloc de muscles mesurant près de deux mètres, ses cheveux bruns taillés courts. Il marchait en rond sur la piste, lancé dans un long discours.
« Vous êtes aujourd’hui les heureux élus ! » dit-il finalement en sautant sur l’estrade, là où les corps des membres du groupe qui se produisait ce soir là au Bronze gisaient au sol, morts.
« Appelle Spike, » murmura Buffy en tendant le téléphone à Alex.
Elle reporta son attention sur la scène qui se déroulait, les traits de son visage durcis par la rage.
***
À l’autre bout de la ville, Spike et Dawn parcouraient en voiture la partie ouest de Sunnydale. Ils venaient de tourner dans un dixième bloc de rues, et trouvaient à chaque fois des quartiers désespérément vides ou à fréquentation normale.
« J’ai l’impression que ça ne donne rien de ce côté là non plus, » soupira la jeune Summers.
Le blond approuva. « Des gars comme eux, c’est pas discret, on les aurait trouvés depuis… »
« Carrément… C’était quand même bizarre, non ? La manière dont ils nous ont entourés ? Les vampires ne font pas ça d’habitude, à moins… »
« … à moins d’avoir un chef et d’agir de manière concertée, » finit Spike en confirmant ce que pensait Dawn.
« C’est pas rassurant… pas rassurant du tout. »
Ils continuèrent de parcourir le quartier jusqu’à ce que Dawn ne réagisse brusquement. « Spike, attends ! Arrête-toi ! »
« Tu as vu quelque chose ? » demanda t-il en constatant que l’attention de la jeune fille était portée sur une ruelle plus spécifique.
« Je crois, oui, » dit-elle tout en descendant de la voiture, que Spike avait ralentie puis arrêtée.
« Dawn ! Dawn !! Attends !! Bon sang, » finit-il en constatant qu’elle courrait déjà en direction de ladite ruelle.
Spike marmonna entre ses dents, descendant à son tour de la voiture et se lançant à sa suite. Arrivés sur les lieux, ils constatèrent qu’une vampire était en train de s’en prendre à un homme. Dawn dégagea la victime de son emprise, et entama le combat avec la vampire par un coup de pied bien placé qui la fit basculer au sol.
« Elle est complètement folle ! Elle m’a mordue, regardez ça, je saigne ! » lança l’homme en se tenant le cou.
« Vu les circonstances, je dirais que tu t’en sors plutôt bien, » commenta Spike en haussant un sourcil. « Sauve-toi ! Passe par l’hôpital, tu as perdu beaucoup de sang, » le conseilla t-il.
Le jeune homme n’attendit pas plus longtemps et prit la fuite en courant.
Spike tenta d’intervenir dans le combat, mais se rendit rapidement compte que la jeune Summers maîtrisait la situation. La petite Dawn n’était plus si fragile ; elle avait gagné en assurance et faisait preuve désormais d’une grande maîtrise.
Alors que le combat se déroulait, occupé à veiller à la sécurité de la jeune Summers, il n’entendit pas son téléphone sonner.
***
Au Bronze, le vampire leader du groupe d’assaillants poursuivait son discours.
« Je sais ce que vous vous dites, vous vous demandez si nous allons faire de vous nos repas du soir, » dit-il en riant. « Ne vous inquiétez pas, nous avons des projets bien plus grands pour vous ! Voyez-vous, il y a une femme en ville, que vous ne connaissez sûrement pas, qui se fait appeler l’Élue. Un peu la grosse tête… » ajouta t-il avec un sourire en coin. « Elle a renversé l’ordre des choses il y a presque trois ans. L’équilibre entre le Bien et le Mal a été rompu, lorsqu’elle a fait le choix d’activer des milliers de Tueuses à travers le monde. Autant de vampires ont depuis péri sous leurs mains… beaucoup plus même. Figurez-vous près de deux milles tueuses, massacrant une dizaine de vampires chaque soir… Le calcul est vite fait. Disons simplement que nous devenons une denrée rare. Il ne sera donc pas surprenant pour vous de nous entendre dire que nous avons bien l’intention de reprendre le contrôle de la situation. Nous sommes quelque peu… rancuniers, » dit-il en accentuant le dernier mot.
Buffy entama un mouvement pour sortir de l’ombre et intervenir, malgré une tentative d'Alex de la retenir —en vain.
« Buffy… Buffy !! » murmura t-il d’une voix pressante. « Je croyais qu’on devait… attendre les autres… »
Les mots moururent dans sa bouche, alors que la Tueuse avançait vers la scène.
« Et pour commencer, nous voulons agrandir nos rangs, » continua le vampire. « C’est là que vous entrez en jeu, chers élus. Ce soir, vous allez renaître ! Ce soir, vous deviendrez vampires. Et nous allons lui faire passer un message à cette monstrueuse idiote. »
« On ne t’a jamais dit que c’était moche les attaques personnelles ?! » intervint Buffy en soupirant. « D’accord, on est ennemis mortels, mais tout de même. »
Elle s’était placée au centre de la piste de danse, affichant ainsi sa présence aux yeux de tous. Elle avait placé ses mains de part et d’autre de ses hanches.
« Les vampires ! » ajouta t-elle avec un soupir. « Toujours à faire de grands discours et toujours à faire faire le sale boulot aux autres. Vous avez un message pour moi ? Dites-le moi en face ! » cracha t-elle durement, en soutenant le regard de son interlocuteur.
Une lueur nouvelle apparut dans le regard du vampire, qui s’imposait comme le chef de la troupe.
« La Tueuse… enfin. Je t’imaginais plus grande, » dit-il en détaillant la jeune femme.
« Ça ne m’a jamais empêchée de botter le cul des connards à dents longues comme toi, » répondit-elle du tac au tac, ne se laissant pas impressionner.
« Je vois que ton sens de la répartie n’était pas qu’une légende. »
Elle croisa les bras. « Une dizaine d’années de pratique, je suis rodée. »
Elle avança un peu plus vers le vampire.
« Vous pensiez vraiment que j’allais vous laisser vous offrir un festin pareil dans ma ville ? Lourde erreur. »
Le vampire sauta de l’estrade, l’air menaçant, et l’approcha rapidement, jusqu’à se tenir à moins d’un mètre d’elle.
« Nos projets sont bien plus ambitieux, Tueuse, » dit-il d’une voix sombre. « Que pensais-tu en venant ici ? Nous sommes trente, tu es seule. Crois-tu vraiment que tu parviendras à tous les sauver ? » dit-il en désignant la centaine d’otages effrayés.
« Elle n’est pas seule ! » émergea la voix d’Alex, qui s’avança vers le centre de la piste, exhibant ses armes. « Et moi aussi j’ai botté mon lot de fesses ! »
« Un ami borgne. C’est tout ce que t’as à nous proposer ? » ricana le vampire.
« Hey ! » s’offusqua Alex.
Buffy et le leader se toisèrent un long moment, le regard défiant. Il finit par reprendre la parole, dans un presque murmure, de sorte à ce qu’elle seule l’entende.
« Tu ne sais pas ce qui t’attend, fillette . Aujourd’hui, nous ne laissons qu’une quinzaine de cadavres derrière nous. Mais demain… demain, nous serons à nouveau légion. Il sera bien plus délectable de te laisser le découvrir. » Puis il reprit à destination de sa troupe de vampires, d’une voix forte : « ON S’EN VA. LÂCHEZ-LES, » dit-il en parlant des jeunes gens retenus par les vampires.
« Mais Patron… » commença à protester l’un d’eux.
« J’ai dit : on s’en va, » cracha t-il d’une voix imposante. « Ils finiront tous par y passer, de toute façon, » dit-il d’une voix provocatrice en reportant son attention sur Buffy.
Quand ils eurent tous quitté les lieux, Buffy et Alex purent enfin baisser leur garde et constater les nombreux dégâts laissés derrière eux. Une quinzaine de cadavres jonchaient le sol et l’estrade du Bronze. S’ils n’avaient pas tué l’ensemble des personnes présentes ce soir là, ils avaient malgré tout perpétré un massacre en bonne et due forme. L’un des plus lourds que Buffy ait connu en ville.
***
Deux heures plus tard, le Scooby se trouvait dans le salon de la maison Summers. Dawn et Alex sur le canapé, Buffy et Spike debouts face à eux.
Un peu plus tôt, Spike et Dawn avaient rejoint Buffy et Alex au Bronze, cinq minutes à peine après le départ des vampires, pour ne trouver qu’une scène de désolation, de personnes blessées pour certaines, mortes pour d’autres ; des téléphones qui sonnaient dans tous les coins, et des personnes bien portantes qui tentaient de secourir les blessé.e.s.
« Je croyais que détruire la Bouche de l’Enfer avait mis un terme à l’attraction surnaturelle des vampires pour Sunnydale… » dit Alex. « Ils sont pas censés ne plus avoir “les hormones en folie’’ en raison de l’énergie maléfique de la ville ?! »
« Ce n’est pas la ville qui les a attirés ici… mais moi. » Les épaules de Buffy s’affaissèrent. « Tous ces gens sont morts pour la simple raison qu’ils voulaient m’atteindre. »
La jeune femme baissa le regard, le visage défait.
« Tu n’as pas à te blâmer pour ça, Buffy, » la stoppa tout de suite Spike en plaçant une main sous son menton afin de relever son regard vers lui. « Tu n’y es pour rien si un vampire a décidé de s’en prendre à la ville. Peu importe qu’il ait fait ça pour t’atteindre ; ce sont ses choix, pas les tiens. »
La bouche de Buffy s’incurva en un sourire triste.
« On est arrivés trop tard… » se maudit-elle en se prenant la tête entre les mains.
Spike se rapprocha instinctivement d’elle, l’enveloppant entre ses bras. Buffy laissa reposer sa tête contre son torse.
« Il va falloir qu’on mette en place un plan d’action, et vite ! » ajouta la jeune femme.
« Une chance que Willow arrive dans trois jours, elle va pouvoir nous aider, » intervint Dawn.
La Tueuse hocha la tête doucement. « Une chance, oui. Un peu de magie ne sera pas inutile… »
 À SUIVRE...
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plumedepoete · 5 years ago
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    CHINER ou la CHINE        Rien à voir avec le virus qui colle les chocottes à la planète ( ce qui prouve bien que je rédige mes articles au jour la nuit )« Il n'est de bon bec que de Paris » (VILLON in  La Ballade des Femmes de Paris)...     C'est tendance disait la bourgeoise, aller chiner ..Ah... ça fait populo que diantre !     Nous, nous employons le mot de « MENGAV » c'est à dire « mendier ».     La mendicité se distingue de par le fait que l'autre vous donne (gratis pro Romano!) sans contrepartie.     Chiner c'est fouiller, chercher, rechercher et acquérir par la suite.     Serez-vous étonnés de l'accueil que nous réservent les gentils « pécores » de la France profonde de l'époque ?     Au moment de pénétrer dans les cours de fermes de Haute Auvergne, accueillis comme des princes par les molosses gardiens de troupeau qui entourent votre véhicule, désireux de changer de menu du jour, rendant impossible l'approche des portes d'entrées de la ferme.     Un frémissement d'un rideau de fenêtre, un bruissement de pas sur  la paille d'une grange, nous renseignent sur la présence d’une « âme » épiant notre présence.     Dommage que le chien hurle, j'aurais pu entendre le cliquetis d'un fusil qu'on arme... au cas ou le « voleur de poules et d'enfants » ose descendre de son camion.     Après deux années passées à « chiner » et à refermer des portails de cours de ferme pour échapper aux chiens qui voulaient changer le « menu du jour » (comme cet idiot de Alf qui disait : je mangerais bien un Romano), j'avais réussi à constituer une clientèle.     Ce jour là, mon client m'avait donné un rendez-vous sur la place de l'église d'un patelin dont le nom restera à jamais gravé dans ma mémoire : Sainte Catherine.       La cliente, une jeune femme, nous attendait en tenue de travail : treillis militaire. « Bonjour, c'est moi qui vous ai donné rendez-vous, j'ai de la ferraille à vous faire débarrasser, veuillez-nous suivre jusqu'au village de... »      Surprise ! Dans la demie-heure qui suivit, nous nous sommes retrouvés devant les locaux de l'ancienne Gendarmerie d'une bourgade que, régulièrement, je visitais, pour pratiquer mon métier de récupérateur en métaux et vieilles ferrailles.     Suivant le dicton « qu'importe le flacon pourvu qu'on est l'ivresse » je surenchérirais en disant : « Qu'importe le donneur pourvu qu'il me remplisse les caisses ».     Devant le bâtiment,  deux représentants de l'Ordre nous attendaient revêtus de leurs uniformes.     La « requérante » était une Schmitt...aussi !     C'est fou ce que l'uniforme peut transformer un homme..et une femme donc !     La benne de mon petit véhicule utilitaire ressemblait à une éléphante prête à mettre au monde une demie-douzaine d’éléphanteaux ! Il n'était pas question de surcharge. Nous venions de charger 2 chaudières, une dizaine de radiateurs  en fonte grise, et l'ancien portail en fer forgé de l'établissement.      « ...Boirez pas un coup de vin chaud ? »     Voilà un gars qui ne perdait pas son temps en formule de politesse ;  avant que je réponde comme un contrevenant que j'étais, l’Ordre de Mobilisation Générale fut publiée ipso facto : « ...direct au bar en face »...mais ne faut-il pas, en règle générale lorsqu'on reçoit un ordre, attendre le contre-ordre pour éviter le désordre ? La maréchaussée d'antan avait du savoir vivre, c'est indéniable.     En ce début de ce mois de décembre, le froid picotait méchamment nos corps et notre souffrance ne passa pas inaperçu à l’œil scrutateur d'un des serviteurs de la loi.     Pichet de vin chaud, grosse omelette au lard, fromage et un coup de poire nous furent offerts. Manger à la même table que des représentants de l'ordre fut un événement unique dans ma vie. Connaissant les us et coutumes de l'hospitalité Auvergnate, nous « avons rhabillé le gamin », la poire poussant la poire, j'ai eu de sérieux doutes sur l'étanchéité de la bouteille.... à moins que se soit un phénomène d'évaporation, une sorte de « part des anges. »...allez savoir !     « Tombe la neige... »     Que faire et qu'y faire ? La neige blanchissait la campagne, le jour s’apprêtait à la mettre en veilleuse, pas encore présent le téléphone portable n'était pas à l'ordre du jour. Nous nous trouvions à une cinquantaine de kilomètres de notre base et le temps me pressait de la regagner.     A la sortie du Vernet, dans une courbe, le câble d'accélérateur du véhicule s'est rompu.     C'est à ce passage que l'aventure commence à être intéressante, elle deviendra passionnante dans les lignes qui suivront, je vous le garantis.     Le métier dans lequel j'évoluais ne nécessitait pas de diplômes, simplement de la débrouillardise et de l'ingéniosité.     « EUREKA »     En nouant nos lacets de chaussures,  j'ai « bricolé »  un câble permettant d'actionner à la main l'accélérateur du véhicule.     Et c'est de la vitre grande ouverte coté passager que mon beau-père accélérait en tirant sur le câble de fortune.     La neige tourbillonnait dans le faisceau des phares, pénétrant par la vitre baissée dans la cabine du camion.     Les routes d'Auvergne sont à l'image de ses habitants : tortueuses, sinueuses, surprenantes, et mal entre tenues. Forçant l'allure, le camion en position chasse neige, c'est tout schuss que nous avons parcouru à la nuit tombée, les derniers kilomètres.     Connaissez vous la  L.E.M ?     Une fois prochaine je vais vous l'expliquer....     À suivre..       ©Philippe X - 01/02/2020     ...Suite  « l neigeait. On était vaincu par sa conquête. Pour la première fois par la fenêtre ouverte,  L'ancien tirait sur la chevillette  et advienne que pourra pourvu  que dans ce vieux camion plus rien ne pète. Ah ça ira, çà ira      Au petit matin, je découvrais par la fenêtre de ma caravane la campagne écrasée par la neige. Mes voisins de stationnement ne bougeaient pas, même les chiens restaient blottis sous les abris de fortune.     L'hiver quant on voyage n'est pas propice à un emploi du temps chargé à tel point que le camion n'avait pas été déchargé de son contenu....aujourd’hui peut être, peut être demain...     Mais... en milieu de matinée, alors que le café patientait sur le feu de bois, des visiteurs de poids s’invitèrent.     Si je vous dis «  bonjour...Gendarmerie Nationale.. » vous connaissez la suite ?     J'ai de suite reconnu leurs uniformes..... je plaisante !     Après avoir offert le café à mes visiteurs, je vais vous faire découvrir le pourquoi et le comment de leur visite.     « Vous êtes le propriétaire du camion FORD Transit, stationné devant nous ? Et où étiez-vous hier au soir ? »     Ça sentait l'embrouille, ça craignait !     « oui c'est mon véhicule. » .et je fournissais mon emploi du temps, en omettant de leur préciser que la veille nous avions picolé en compagnie de leurs collègues.     « je vais vous demander de me suivre dans les locaux de la brigade ».     Pourquoi demander les raisons de leur invitation, de toutes les façon un ordre reste un ordre.     Bien que n'ayant rien à me reprocher, je ne faisais pas le fier et c'est dans un silence pesant et oppressant que je fus conduit « chez les cristés ou les schmitt ».     Dans la cour de la brigade, le chef m'attendait, un sourire forcé lui barrait le visage.     « C'est à vous çà..?, vous vous prenez pour le petit pousset ? ».     Et là, devant moi, empilés dans la neige, se trouvaient une chaudière et 5 radiateurs en fonte. .../...   
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racaillou-blog1 · 7 years ago
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J'connais que les amours et l'ego et les gars et les gos Que le love a blessés, construits comme des Lego Mais les fondations ont cédé, emmêlées Dans des conflits qui ont mêlé Les gamins avec les parents à table Elle jette son assiette contre le mur Car son amour n'est pas rentable C'est les prémices d'la situat' Et si trop d'amour tue l'amour J'assassine et j'me casse Toutes mes condoléances à tous ces mecs qui s'appuient Sur le seul love d'une fille et chutent quand se brise leur seul bâton d'appui Et à l'inverse tous ceux qui obturent Des milliers de fesses en feature Pourquoi dire le fond de mon coeur ? Car ces mots mourront comme les vaincus et les vainqueurs Pourquoi t'écrire des lettres Qui retiendraient des larmes ? Et relire un paraître Juste pour retarder un drame Pour moi t'es une tasse-pé, j'peux pas t'appeler Madame Cherche l'amour, mais connais pas Vois autour de moi tout c'qui unit pas Ah ouais l'amour qui traînait en bas d'chez moi Deux cents francs dans ma tour ou bien trois cents dans la ture-voi Et les gars m'disent : "C'est comme ça une femme, tu vois" Ici les jeunes dragons crachent des flammes sur les lopes-sa Dans ce monde Vouloir chaque Esméralda C'est pleurer comme Aragon À la gloire des yeux d'Elsa Moi j't'ai vu, tu vois là-bas Caché derrière la benne Oh Manu, rentre chez toi Et puis va pas t'tailler les veines, hein Une go de perdue, c'est pas la fin d'la race humaine Et oublie l'retour des potes Ceux qui ont tellement d'problèmes Qu'ils écoutent plus ceux des autres Triste époque pour un coeur en peine Alors rejoins les autres sur le pack de Heineken Passe le salut à Karim, Beness et Raphaël, hein J'ai pas changé d'adresse réelle Parti en expédition chercher l'amour dans les ruelles Mais c'est sans avenir Comme la Belle au bois dormant Endormie devant la mire en attendant le prince charmant Qui visera moins haut qu'le coeur (les fesses)
Moi j'l'ai laissée ce matin de bonne heure Car j'pense pas que l'amour soit la vraie source du bonheur
Non, non... Un dernier blues pour relater l'passionnel J'crois pas en l'amour tel un athée relationnel Cherche l'amour, mais connais pas Vois autour de moi tout c'qui unit pas Un dernier blues pour relater l'passionnel Moi j'crois pas en l'amour tel un athée relationnel
Le chewing-gum de leurs bisous reste collé sur ma semelle Elle aime les mecs du ghetto mais elle y resterait pas une semaine Au max, elle a pas vu là où c'est sale Et les bulles crevées de mes Air Max Alors c'est ça aimer l'amour avec un masque ? Cet amour qui rend aveugle et qui engendre une cataracte Au mieux, avec des larmes sur les joues et du rouge dans les yeux Au pire, l'passage à l'acte Avec une arme en joue et des taches rouges sur les sapes Les sapes, girl, toi tu les enlèves à ton tour Car t'entends, et ça m'épate, la jolie voix d'l'amour Alors si elle kiffe le rap Qu'elle duote avec moi comme Rim'K et Lil' Dap Dis à l'amour, j'veux son email Pour un duo d'opposition On est différemment pareils Car elle m'aime toute la nuit Et j'm'arrache dès le réveil Parce que l'amour ici C'est juste une étape sexuelle Alors pourquoi compliquer le désir réel ? Moi j't'explique c'est quoi cette bouteille de lait Lui, il veut gicler son Lactel Et elle juste glisser sur la voie lactée...
Un dernier blues pour relater l'passionnel J'crois pas en l'amour tel un athée relationnel Cherche l'amour, mais connais pas Vois autour de moi tout c'qui unit pas Cherche autour de moi l'amour blessant comme un pushka Vois autour de moi tout c'qui nous unit pas
Franchement, pour l'amour j'ai peu d'espoir Histoire de territoire Il porte un bandana rouge et moi un bandana noir Viens pas sur mon trottoir
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elorecohlt · 8 years ago
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13 - Un type bien
Nauséeuse j'ai avancé alors que Dog me soutenait. Je titubais, on s'est éloignés du Gore pour s'enfoncer dans d'autres rues plus petites encore, un labyrinthe caché entre les avenues. Alors qu'on dépassait une benne d'où s'échappaient des miaulements suspects, Dog a repris la parole :
- Des petits cons ont trouvé ça amusant, de vendre leur came sur notre territoire. Je vais leur régler leur compte et toi, tu vas m'aider.
J'ai levé les yeux vers le punk et je me suis rendue compte qu'il souriait. Engourdie et pas rassurée, j'ai demandé :
- Tu veux dire quoi par leur régler leur compte ?
- Tu vas voir.
On a marché encore un peu puis j'ai fini par me dégager quand je me suis sentie un peu mieux : ça tanguait toujours autour de moi mais l'air de la nuit me faisait du bien, m'aidait à rester lucide. D'un côté, je me demandais bien en quoi j'allais pouvoir aider Dog puisque je ne savais pas me battre mais de l'autre, je n'étais pas sûre qu'il me répondrait si je le lui demandais. Je suis donc restée muette, à traîner à côté de lui tout en cherchant à reconnaître les rues qu'on parcourait.
On a fini par arriver près d'un petit square que j'ai reconnu tout de suite puisqu'il était en bordure de mon quartier. Dog s'y est engagé puis s'est arrêté quelques mètres plus loin, derrière un grand arbre posé entre deux bancs. Avant que je ne puisse lui demander ce qui lui prenait, il m'a pris le poignet et m'a attirée vers lui.
- Regarde.
Sa main a désigné l'entrée d'une ruelle, un peu plus loin. Deux ombres s'y tenaient, l'une appuyée contre un mur et l'autre à côté.
- C'est eux ?
La mâchoire de Dog s'est crispée et quelque chose de sauvage est passé dans son regard.
- Ouais.
Un silence. Mal à l'aise, j'ai parlé un peu trop vite.
- Tu veux que je fasse quoi ?
- C'est simple.
Dog m'a fait pivoter et m'a placée face à lui. Je me suis dégagée, le foudroyant du regard. Sans se laisser démonter, il a poursuivi :
- Va vers eux et distrais-les, le temps que j'arrive par derrière et que je les chope.
Il s'éloignait déjà. Je lui ai pris le poignet sans réfléchir.
- Attends !
Il s'est retourné, ne souriait plus. Un peu désespérée tout à coup, je lui ai demandé, avec moins d'assurance que prévu :
- ... je leur dis quoi ?
Haussement d'épaules.
- Que t'es perdue, que tu recherches de la dope... je sais pas. Trouve quelque chose.
Et lui de s'éloigner, disparaître dans les ombres d'une autre veine. Nerveuse, j'ai commencé à traverser la place tout en me demandant si j'avais vraiment la moindre chance de paraître convaincante. Les silhouettes des deux types s'est précisée et je me suis rendue compte qu'ils n'étaient pas vraiment plus vieux que moi (il me semblait même que j'avais croisé l'un d'entre eux à l'école).
L'un de leurs regards a croisé le mien et leur conversation s'est arrêtée. J'ai fait de même, à quelques mètres. L'idée m'a traversée que je devais avoir l'air sacrément conne mais j'avais la tête embrumée et je ne savais toujours pas quoi dire.
- On peut t'aider ? Pas agressif, mais pressant. Le malaise semblait présent des deux côtés.
Je me suis rapprochée.
- Hey.
Le type que je connaissais déjà vaguement m'a adressé un signe de tête. J'ai fait l'effort de lui sourire. Ça me semblait moins difficile de paraître à l'aise avec des mecs de mon âge.
- J'ai entendu dire que vous vendiez des... trucs.
Un regard qui passait entre eux. J'essayais d'être tranquille, d'agir comme si je n'avais rien à me reprocher. L'un des deux mecs - celui que je ne connaissais pas, cette fois - m'a rendu mon sourire, les mains dans les poches.
- Ça dépend, quel genre de trucs tu veux ?
J'ai repensé à quand j'avais dû aller chercher Craig.
- J'organise une fête et je cherche de quoi l'animer. Tu vois le genre ?
Je m'y connaissais à peine, mais ils n'avaient pas à le savoir. Mon bluff a visiblement marché puisque l'un des types a hoché la tête comme si je venais de lui faire une commande précise. Doctement, il a commencé à énumérer :
- On a de l'herbe, de l'exta, de...
Un bruit sourd, il n'a jamais pu finir. J'ai vu son regard se figer alors qu'il tombait, sa silhouette remplacée par celle de Dog hilare, souriant de toutes ses dents. L'autre mec - celui que je connaissais - a reculé et m'a fixée avec une sorte de complicité horrifiée, comme si j'étais censée être aussi surprise que lui. D'une enjambée, le punk l'a rejoint et l'a soulevé au col, le plaquant contre le mur avec une violence qui l'a fait grimacer. Je savais pertinemment qu'une part de moi aurait dû être choquée par le spectacle et pourtant, je ne ressentais rien. Aucun des détails de la scène - le regard paniqué du type, le sourire de Dog, la batte de base-ball qu'il tenait dans son autre main et qu'il avait eu l'air de sortir de nulle part - ne m'échappait et pourtant ça ne provoquait rien en moi.
Dog a ricané.
- Alors c'est toi, le morveux qui nous pique nos clients...
Le gosse a couiné :
- P-pardon ! On le refera plus !
J'ai vu son regard plonger par-dessus l'épaule du punk et jauger le corps inerte, par terre. J'ai fait de même, légèrement inquiète malgré tout : quelques secondes m'ont suffi pour voir qu'il l'avait juste violemment assomé.
Le bruit de quelque chose qui tombe par terre, suivi d'un cri d'effroi aigu comme celui d'un rongeur. J'ai tourné la tête : la batte roulait au sol et, dans la main libre du punk, il y avait un cran d'arrêt au manche d'un rose ridiculement vif. Ma gorge s'est serrée quand j'ai vu Dog l'élever au niveau de la gorge du gamin, le forçant à lever la mâchoire.
- Tu te rends compte que t'es sur notre territoire, là ? Que le fric que t'as amassé, c'est comme si tu nous l'avais fauché ?
Nouveau cri de terreur alors que la lame s'enfonçait dans la peau. J'ai senti ma respiration se bloquer, comme si mon corps réagissait sans pour autant que mes émotions fassent de même. Un pas en avant, j'ai tendu la main vers Dog. Sans détourner le regard, il a dit :
- Pas maintenant, princesse.
Je me suis figée, tendue.
Docile.
Il y a eu un silence poisseux, où personne ne bougeait. Puis, très doucement, le punk a repris :
- Tu comprends que je ne peux pas laisser passer ça ?
Aucune réponse. La lame s'est avancée un peu plus et un filet rouge s'est mis à couler de la gorge du garçon. Son regard a tenté de dériver vers moi mais la douleur l'a rappelé à l'ordre. Incapable de continuer de fixer la victime mais sans pouvoir me détacher de la scène non plus, j'ai bêtement bloqué mon regard sur les cheveux argent de mon chaperon.
- Réponds.
- Ou-oui ! Je comprends !
- Bien.
Quelques secondes de silence, maîtrisées comme si Dog suivait un script. Aimable, il a repris :
- Ma copine va te fouiller, récupérer ton fric et ta came. Si tu cries, je t'égorge.
- O-ok.
Il m'a fallu quelques secondes pour me rendre compte que la copine, c'était moi et que j'avais tout intérêt à me bouger. Je me suis approchée puis, rapidement, j'ai plongé mes mains dans les poches du sweat-shirt du gosse et ai commencé à en sortir tout ce qui me tombait sous la main : sachets plastique remplis d'herbe, champignons racornis et pilules multicolores : à chaque nouvelle prise, Dog hochait la tête et, comme si ça avait été un signal, je les glissais ensuite dans le sac qu'il portait dans son dos. Puis, après la drogue, un porte-monnaie rouge avec une tête de mort que j'ai vidé de ses billets. Mon coeur cognait alors que je les fourrais dans mes propres poches : ça faisait beaucoup d'argent, plus que je n'en avais jamais eu dans les mains. Je n'ai rien trouvé d'autre alors je me suis éloignée d'un bond, comme si j'avais été brûlée.
- Y'a plus rien.
Ma voix me semblait étrangement calme et distante.
Dog a hoché la tête puis a reporté son attention sur le gosse. J'ai gardé mes yeux au sol : même si j'avais tenté de ne pas le fixer pendant que je le fouillais, je n'avais pas pu m'empêcher de remarquer qu'il tremblait comme un lapin et sentir l'odeur aigre de sueur terrifiée qui s'échappait de lui.
D'un ton badin, Dog a repris :
- Fais pareil avec l'autre.
J'ai obéi, me penchant sur l'inconscient. Il semblait roupiller comme un bienheureux, ignorant la rudesse du réveil qui l'attendait. Le même manège, soudain interrompu par un bruit de respiration étouffée.
Je me suis retournée vers la source et suis restée figée : à l'entrée de la ruelle, il y avait une vieille dame à l'air outré. Pourtant quelque chose clochait : elle avait l'air choqué mais presque pas assez. Alors que je suivais son regard, j'ai compris pourquoi.
Les yeux fermés, Dog avait posé sa bouche noire contre celle du type, mimant un baiser passionné mais qui avait surtout l'air grotesque. J'ai grimacé, perturbée : c'était dégueulasse et très dérangeant. Lentement, je me suis retournée vers la femme : cette dernière a froncé les sourcils puis s'est éloignée, pestant au passage sur la jeunesse de nos jours.
A croire qu'elle ne m'avait même pas remarquée.
Dog s'est détaché du garçon qui a inspiré d'un coup, une expression de franc dégoût sur sa gueule dégoulinante.
- C'est bon ?
Mon chaperon s'adressait à moi. Je me suis relevée.
- Ouais, j'ai pris ce qu'il avait.
- Je peux te lâcher ?
Le type a hoché la tête vigoureusement alors que Dog abaissait son arme. Me rapprochant d'eux, j'ai récupéré la batte sans trop savoir ce que j'allais en faire : je ne voulais juste pas que quelqu'un d'autre que Dog ou moi la saisisse. Avant qu'il ne le lâche, le punk a repris :
- Si on te revoit traîner dans notre coin, je ferais bien plus que t'embrasser. C'est compris, mon grand ?
- Ou-oui.
Le cran d'arrêt a glissé dans la poche de Dog et j'ai senti mes muscles se raidir alors que je voyais les phalanges du punk se crisper : une seconde, le temps d'un coup à l'estomac qui a visiblement coupé le souffle du mec et l'a laissé �� genoux sur le bitume. Puis mon chaperon l'a lâché, marchant vers moi avec une assurance tranquille. Il a tendu la main.
- Ma batte, princesse.
Mon regard a glissé vers l'arme restée au sol. Au moment où je l'ai saisie, ma prise s'est resserrée. Je n'avais pas envie que le massacre continue.
- Je la mets dans ton sac ?
Une expression de surprise franche s'est peinte sur les traits de Dog puis, tout à coup, il a éclaté d'un rire sauvage et tranchant. Une tape virile, un peu trop violente dans mon dos.
- Si tu veux, ma belle.
Son regard était pressant mais joyeux, presque euphorique dans sa violence.
- Dépêche, j'ai envie qu'on se casse d'ici.
Je me suis exécutée puis on s'est éloignés. Alors qu'on quittait la ruelle pour le square, j'ai jeté un oeil en arrière : penché au-dessus du corps de son complice, le type sanglotait comme un bébé.
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ultra-aethuse-nc · 7 years ago
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Monolith
Angel a finalement su comment les arrêter. Mais d'abord il a dû les attraper.
Laissant la GTX stationnée à environ un milles de retard, Angel a pris les toits, sa force vampirique lui permettant de franchir les écarts entre les bâtiments avec une relative facilité. Comme il a couru, son plombier en cuir noir a glissé derrière lui, exposant le métal brillant de l'épée serré à la main. Ses sens accrus ont balayé tout signe révélateur d'une attaque.
 Durant plusieurs nuits, le démon avait emmené des piétons solitaires, des coureurs solitaires, des sans-abris et quelqu'un d'autre, ils ont attrapé dehors après le crépuscule. Le paquet apparaîtrait, frapperait impunément et disparaîtrait dans la nuit, jusqu'à l'inévitable attaque suivante, quelques heures plus tard et à quelques kilomètres. Les quelques témoignages disponibles étaient contradictoires. Et, jusqu'ici, aucune des victimes n'avait survécu.
 Cordelia et Fred avaient comploté les attaques du démon sur une carte de Los Angeles. Au fur et à mesure que le nombre de poussoirs s'accumulait, leur frustration aussi. Jusqu’à hier, un modèle prévisible pour l'emplacement des attaques - ainsi que le genre de ce démon particulier - les avait échappé. Jusqu'à ce que Fred, fasse une sieste en milieu de l'après-midi, regarde la carte pour la centième fois et vit, au lieu d'être aléatoire, un motif clair dans le chaos apparente. Chaque groupe d'attaque a formé une spirale en expansion dans le sens des aiguilles d'une montre. Le premier groupe d'attaques était aléatoire, et le deuxième groupe semblait aussi aléatoire, mais c'était la clé de la forme de la spirale. Si le deuxième groupe était au nord-ouest du premier, le troisième groupe serait au nord, mais si le deuxième groupe était à l'est de la première, le troisième serait au sud-est. La meilleure chance pour Angel d'intercepter le paquet était au troisième point de la spirale, mais la localisation était une science inexacte. Dans un rayon de moitié à trois quarts de mile, il a fallu explorer des points d'embûches probables et espérer intercepter le peloton avant de se précipiter sur leur victime malheureuse et de passer à autre chose.
 Selon quelques rapports, les attaquants ont quitté un toit situé à proximité pour encercler leur victime. Angel pensait que sa meilleure chance pour les arrêter était de les attraper avant de se lâcher, alors il avait pris le terrain pour persécuter les harceleurs. Hier, la stratégie s'est avérée réussie ... à un certain point. Il a intercepté les trois membres du groupe: des démons lâches avec de la fourrure noire mate et des cornes jaunes, comme des cornes, des moments avant qu'ils n'entendent un adolescent imprudent dans une allée sombre. Une bataille féroce s'ensuivit, mais Angel pensa que les cotes empilées étaient gérables, jusqu'à ce qu'elles deviennent pires. Quand il a pensé qu'il avait tué le premier démon, il a déversé comme une hydre dans deux démons réanimés. Trois à une cote est devenue quatre à un. Peut-être qu'il avait une punition pour avoir été glouton, mais il devait être sûr. Il a tué un autre démon, et il a bientôt fait face à cinq d'entre eux. Au lieu d'éliminer le problème du démon-pack, il l'avait aggravé involontairement.
 Il n'avait eu d'autre choix que de se retirer de la bataille et d'espérer que le gang d'Angel Investigations pouvait trouver un talon d'Achille pour l'hydre démoniaque, mettant de côté les métaphores mythologiques mixtes. Heureusement, les pièces du puzzle ont commencé à tomber en place. Lorne a pris l'information supplémentaire - description physique et capacité de division - à la vigne démoniaque et renvoyé avec le nom Hyconus. Wesley avait étudié le nom toute la journée avant de découvrir dans un tome moisi une référence rare à l'Ordre d'Hyconus. L'entrée a décrit les démons comme des harceleurs maraudant sans expliquer quel type particulier de méchanceté présentaient leur présence. Cependant, la référence a fourni une idée de la façon dont on pourrait les expédier sans déclencher leur mitoses démoniaque complète.
 Mais d'abord il a dû attraper une série de mouvements alors que quelque chose de prédateur débarquait derrière lui.Angel a filé, brandissant l'épée dans une poignée à deux mains, et s'est attaché à l'attaque.
                                   * * *
Le vieux sans-abris poussait ses affaires mondaines dans un panier car il marchait derrière l'entrepôt. Sous la pile de bouteilles et de boîtes en aluminium, dans une couverture roulée et en lambeaux, il gardait tout ce qu'il possédait de valeur. Sa maigre valeur nette comprenait plusieurs paquets de biscuits au beurre d'arachide, une bouteille d'eau de vingt-quatre onces, un demi-paquet de cigarettes Marlboro avec un briquet jetable, une radio AM / FM avec une antenne tordue et des boutons manquants, une chaussette remplie de tâche, Une Bible King James avec une couverture effilochée et une attache en détresse, et un cadre de bois carbonisé tenant l'image fanée de la femme qu'il avait aimée et perdue il y a trente ans, mais récemment il avait du mal à se rappeler de son nom. Comme d'habitude, les quelques factures qu'il avait réussi à panhandle ce jour-là, il a gardé sa personne, caché dans l'une de ses baskets usés. Et parce que ses poches de pantalons étaient criblées de trous, il tenait un couteau de poche dans sa chaussette.
 Il n'avait d'autre choix que de tout porter avec lui. Quand il ne pouvait pas trouver un lit dans un abri local, il campait dans l'un des endroits qu'il préférait, des endroits relativement sûrs, mais il ne laissait rien derrière, il regretterait de manquer quand il serait rentré.
 En dirigeant le panier d'achat dans l'allée qui séparait deux entrepôts, il s'arrêta à la première des deux Benne à ordures. Il a tourné le couvercle sur le côté le plus proche de lui, dérangeant une douzaine de mouches alimentaires dans le processus. Trop étroite pour les chariots de livraison à dix-huit roues, l'allée a vu un trafic limité, principalement des voitures d'employés pendant la journée et des camions de service d'enlèvement de déchets la nuit. Le vieil homme a tenté de frapper l'allée avant que les camions ne viennent vider les Benne à ordures. Il a jeté des canettes de soda sur son épaule dans son panier débordé, mais a pris plus de soin avec le jus vide et les bouteilles de bière qu'il a trouvées.
 C'était tout en s'éloignant de la poubelle avec une bouteille de bière à cols longs qui s'accrochait entre le pouce et l'index, qu'il les voyait tomber émergeant du ciel, débarquant pour former un cercle rugueux autour de lui. Cinq d'entre eux. Sa première pensée était qu'ils étaient des hooligans ou des adolescents délinquants dont l'idée d'un divertissement du soir était de tourmenter un vieux sans-abri impuissant, qui a tourné son esprit vers le couteau dans sa chaussette.
 Mais lorsqu'ils se sont approchés dans l'obscurité, il a vu qu'ils n'étaient pas adolescents. Ils n'étaient pas du tout humains. Ils ne sont pas non plus des animaux, malgré les caractéristiques animales, y compris les fourrures, les cornes et les griffes. Ils marchèrent droit, ces hommes proches, mais sinon ils étaient des créatures de cauchemars ... ou des hallucinations. Le vieil homme n'avait pas pris de boisson en jours. Très éveillée et froide, elle n'avait aucune excuse et aucune explication pour ce qu'il voyait.
 La pensée éphémère d'attraper l'ancien couteau de poche rouillé pour se défendre contre un seul, mais cinq créatures vomissaient des entrailles de l'enfer, semblait ridicule. La peur l'a paralysé. Ses jambes arthritiques tremblaient. Son cœur faible galopait dangereusement. Sa gorge était trop sèche pour crier ou même demander de la miséricorde. Alors qu'ils fermaient le cercle autour du vieillard, leurs griffes de doigts cliquaient et languissaient avec une langue d'avant, la bouteille de soda à long col avait glissée de ses doigts.
                             * * *
Pris hors-garde, Angel avait pris une posture défensive avec l'épée, prêt à écarter l'attaquant silencieux qui avait atterri derrière lui à sa gauche.
-Je t’ai eu, a déclaré Connor avec un sourire satisfait.
-Non, nia Angel d’une mine renfrogné en abaissant son arme.
-Admet le.
Angel n'était pas sur le point d'admettre une telle chose. La dernière fois que Connor l'a laissé tomber, la goutte avait été littérale, Connor a enchaîné son père vampire dans un cercueil en verre improvisé et la déversé dans l'océan Pacifique, dans l'intention de le laisser épuiser pour l'éternité et perdre lentement la marchandise . Connor avait agi par vengeance, parce qu'il croyait à tort que Angel était responsable de la mort de son père adoptif, l'ennemi juré d'Angel, Daniel Holtz.
 Beaucoup de circonstances atténuantes ont fonctionné en faveur du garçon. Holtz avait trompé Wesley pour l'aider à kidnapper le nourrisson, après quoi Holtz a emmené le garçon à travers un portail dans une dimension infernale connue sous le nom de Quor-Toth. Là, Holtz avait affiné les extraordinaires émotions physiques de Connor, créant un traqueur expert et un tueur de démons redouté appelé «le Destroyer» tout en trouvant du temps pour un petit lavage de cerveau.
 Le temps passe différemment à Quor-Toth. Angel était toujours en deuil au sujet de la perte récente de son fils enfant lorsque le garçon est revenu de Quor-Toth en adolescent, rempli de venin de Holtz, une véritable haine pour Angel.
 Rendre le meilleur d'une mauvaise situation, Angel a travaillé pour réparer sa relation endommagée avec Connor. Angel avait cru qu'il avançait. Il avait espéré que sa mission continue d'aider les impuissants à convaincre le garçon qu'Angel n'était plus l'Angelus malade que Holtz ne pardonna jamais pour avoir détruit sa propre famille. Malgré les apparences extérieures, Connor est resté fidèle à la quête de la vengeance de Holtz. La paille finale est venue lorsque Holtz a orchestré la manière de sa propre mort, ce qui fait qu'il semble avoir été tué par un vampire, à savoir Angel. Connor était trop disposé à croire que Angel était encore capable de meurtre à sang froid. Holtz l'avait élevé pour le croire. Et ainsi, Connor avait confié son père naturel à la mort et à la folie dans les profondeurs de l'océan.
 Heureusement pour Angel, Wesley avait découvert l'intrigue et contraint l'assistant fanatique de Holtz, Justine, à l'aider à trouver ce qui devait être le dernier lieu de repos d'Angel. Au lieu de passer l'éternité emprisonnée au fond de la mer, la peine d'Angel avait été commuée à trois mois. Il ne semblait que l'éternité.
 Avec ce sauvetage, Angel croyait que Wesley s'était racheté pour l'enlèvement bien intentionné mais mal orienté du fils nourrissant d'Angel. Ils travaillaient ensemble dans une alliance mal à l'aise, inquiet surtout parce que Wesley avait toujours des problèmes à propos de sa crédulité dans le schéma de Holtz. La situation avec Connor était plus compliquée. Angel avait pardonné l'acte de trahison patricide de Connor car, après trois mois d'emprisonnement, Angel savait qu'il aimait toujours son fils. Apprendre à lui faire confiance était une autre question.
-Je suis au milieu de quelque chose ici, Connor.
-L'épée était un cadeau mort, a déclaré Connor. 
-Je pourrais être en route de cette façon.  
Le fils humain impossible de deux vampires, Connor avait une force surhumaine et des sens accrus. Plus léger dans la construction que Angel, l'adolescent était presque aussi rapide et fort. Alors qu'Angel avait bénéficié d'un couple de siècles pour affiner ses talents de combat, Connor avait survécu à l'enfance dans une dimension dangereuse. Il serait un allié précieux dans la mêlée démoniaque à venir.
-Bien, a déclaré Angel.
 Il atteignit l'intérieur de son chiffon et déchaussa une machette qu'il avait caché là-bas comme une arme de sauvegarde. 
-Tu auras besoin de ça.
-Doux, a commenta Connor en admirant la lame. À quoi sommes-nous confrontés?
-Démons.
-Naturellement.
-L'ordre d'Hyconus, expliqua Angel. Cinq d'entre eux. Coure dans un paquet. Attaque et tue tous ceux qu'ils attrapent dehors après le noir.
-Jusqu'à ce que nous les tuons. 
Dans un flou de mouvement, Connor a balayé la machette d'avant en arrière, des traits de pratique vicieux qui ont fait sauter la lame étincelante dans la nuit.
-Bien, déclara Angel.
-Des armes bordées?
-Pour décapiter, a déclaré Angel. Sauf si nous pouvons les persuader de nous tuer.
-Pourquoi les laisser s'amuser?
-Un détail mineur, a déclaré Angel. Nous devons les tuer dans l'ordre.
-Quoi? Prendre des tours?
-Non, c'est leur ...
Ils l'ont tous deux entendu. Un son assez loin pour dépasser la portée de l'audition humaine normale. Pas un problème pour l'un ou l'autre.
-Verre brisé? demanda Connor.
Angel hocha la tête. 
-On dirait qu'ils ont trouvé une victime. Connor attends!
 Connor avait déjà commencé à courir sur le toit. Il s'est borné sur une unité de conditionnement d'air et a utilisé cette hauteur supplémentaire comme un tremplin improvisé pour se lancer sur le prochain toit. 
-Pourquoi ne m’attends-tu pas? 
-Ils ne le feront pas.
 En un clin d'œil, en supposant que son cœur de vampire avait été capable de battre, Angel a décollé après la forme déjà en avant de Connor. 
-Connor, c'est leurs cornes!
-Et eux?
-La taille importe, a crié Angel.
Mais il avait le sentiment que l'attention de Connor était sur le prochain combat. 
-La taille de leurs cornes! 
Wesley avait découvert que la «commande» dans le nom de l'Ordre d'Hyconus faisait référence à la vulnérabilité des démons. 
-Connor? Appela Angel.
-Dead is dead, était la réponse éloignée de Connor.
 Pas nécessairement, pensa Angel avec ironie. Trois toits séparaient le père du fils et, bien que Angel ne perdait pas de terrain, il ne gagnait pas non plus. Connor engagerait d'abord les démons de Hyconus.
 Connor s'arrêta au bord d'un immeuble de bureaux de trois étages, puis se retira, sort de la vue. Angel s'arrangea en espérant saisir Connor avant de faire la même erreur que lui avait faite la nuit précédente.
 Par la suite, Angel entendit le bruit du métal qui s'écroulait, le bris de verre et une ruée et un hochet de canettes d'aluminium renversées. Trop tard pour arrêter leur embuscade, Angel le savait. Peut-être pas trop tard pour sauver leur victime. C'est alors qu'il a entendu un homme crier de terreur.
 Sans ralentir, Angel se lançait en tête d'abord dans le bâtiment de bureau, s'élançait jusqu'à ce que la gravité surpasse son élan considérable et l'entraîne vers le bas, comme un missile entrant. Sous lui, Connor franchissait un toit d'entrepôt, ses jambes flou de mouvement scissant. Angel s'est caché et a roulé, avec l'impact, Connor surpris, a franchi une crise cardiaque pendant un moment, même si Angel s'est émerveillé et a couru sur le bord du toit de l'entrepôt. 
-Je t’ai eu! appela Angel sur son épaule alors qu'il bondissait à l'allée ci-dessous.
 À l'instant, il a évalué la situation. Près d'une paire de Benne à ordures et d'un panier revêtu, qui avait été rempli de boîtes et de bouteilles vides, cinq démons à cornes entouraient un vieillard effrayé vêtu de vêtements raides dont les cheveux gris ressemblaient à un nid d'oiseau abandonné. Le démon alpha, avec cinq cornes tournées de chaque côté de sa tête en forme de coin, tenait l'homme en haut avec une main griffonnée serrée autour de son poignet. À en juger par la position de l'autre main du démon, il était sur le point d'eviscerer l'homme quand Angel tomba sur eux.
 -Des intimidateurs de démons, dit Angel dérisoirement. Vous êtes pathétique. Il se promenait de façon décontractée, son regard clignotant vers les griffes méchantes du démon, sur l'abdomen du vieillard. 
-Accrochez-vous sur un vieillard effrayé. Où est l’estime de soi?
 Connor a atterri avec une grâce de chat à côté d'Angel.
 Le démon haussa les épaules et sourit, exposant une bouche doublée de dents pointues et pointues sous des trous de narines évasés et des yeux jaunes profonds. 
-Nous amincissions le troupeau humain.
 Le plus petit démon, avec une cornelette à un tourbillon, sourit et dit: 
-Qu'est-ce que tu fais? Tu n'es pas humain. Accroissant la tête vers Connor. Et il ne l'est pas non plus.
 Connor retourna le sourire sourd. 
-Indique combien vous savez.
-Assez! Le démon alpha a crié. Nous tuerons celui-ci, puis les contrebandiers!
 Angel s'avança un moment avant que les griffes du démon aient clignoté vers le midsection exposé du vieil homme. Il a balayé son épée comme s'il s'agissait d'un couteau à viande et a coupé la main du démon au poignet. Le démon rugit dans la douleur et de rage, mais sortit son otage, laissant tomber le vieil homme sur un tas de cannettes et de bouteilles.
 Le sans-abris roulait sur les mains et les genoux, se pencha sur ses pieds et baissa l'allée, gémissant de peur, certain qu'il ne pouvait jamais échapper aux monstruosités, mais qui coulait néanmoins.
 -Ne vous inquiétez pas, a déclaré Angel au démon alpha à une main. Je ne vais pas vous tuer ... pour le moment.
 Au lieu de cela, Angel a tourné sur son talon et a balancé son épée au démon à un seul tourbillon. Le démon a profité et la lame a frappé la poubelle la plus proche dans un jet d'étincelles. Petit, mais rapide, pensa Angel. Mais il doit mourir en premier.
 Encore enflammé, le démon alpha chargé de sa tête s'inclina de sorte que ses cornes pointues pouvaient empaler Angel. 
-J'ai toujours voulu voir le déroulement des taureaux, a déclaré Angel, en lançant un coup de pied qui a redirigé les cornes vers le Dumpster.
 Dazed, le démon échelonné de coté.
 -Détend toi papa, a déclaré Connor. Je vais prendre celui-ci.
-Connor, non!
Alors qu'Angel était distrait, deux des dieux à cornes intermédiaires l'attrapaient sous ses bras et le claqua contre le Dumpster. Il a esquivé ses griffes, bloqué son coude gauche dans le visage de celui-ci, puis a conduit ce poing dans le visage sans nez de l'autre.
 Le coup de balle de Connor a abattu le troisième des trois démons du milieu, le libérant pour avancer sur le démon alpha altéré.
 Angel se précipita pour intercepter Connor, mais le pot à tourbillon a sauté devant lui. -Tu peux tuer maintenant, a déclaré Angel, mais il savait qu'il serait trop tard.
 Au fur et à mesure que le démon alpha se redressait, Connor brandissait sa machette dans une poignée à deux mains et la balançait comme une batte de baseball vers la gorge exposée du démon.
 -Il est le dernier! Angel a crié. 
La tête du démon alpha tomba de son corps une fraction de seconde avant qu'Angel ne puisse décapiter un seul tourbillon. 
-Mauvais ordre!
 Détecteur de mouvement derrière lui de la position du démon déclenché, Connor a pivoté sur son talon et a coupé la tête avec un coup efficace mais sans but. 
-Trois en bas, a t-il déclaré.
 Alors que trois corps démoniaques frappaient le sol avec des battements successifs et ennuyeux, ils commencèrent à se briller et à se séparer. Quelques secondes plus tard, trois corps sans tête sont devenus six corps sans tête. Ensuite, des têtes fraîches ont émergé des six souches de cou. C'était comme regarder un temps la photographie caduque des bourgeons fleuris ... des fleurs hideuses certes, mais c'était l'impression visuelle générale.Trois en bas, pensa Angel, puis ajouta en résignation:
-Et six en haut.
 Là où il y avait eu cinq démons pour le sang, il y avait maintenant huit. Les démons se sont mis debout et ont formé un demi-cercle autour d'Angel et Connor, essayant de les renvoyer contre les Benne à ordures où ils ne pouvaient pas balancer leurs armes efficacement. Quand les démons ne grinçaient pas leurs dents pointues ou faisaient flotter des langues fourrées, ils ont cliqué sur leurs griffes ensemble dans une anticipation joyeuse. Et l'accumulation de fourrure matée devenait un peu mûre.
 Connor tira à Angel un regard confus. 
-Qu'est-ce qui vient de se passer?
-Est-ce que ça te tue de suivre les instructions de temps en temps?
texte traduit ( congel )
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